Dans l'usine, tout n'est que machinerie, une symphonie de clic, un festival de clac. Les rouages tournent au rythme de ces aiguilles effrénées. On extrait méthodiquement le coton de sa fleur. On l'effleure, on le traite avec émoi. Chacun y va de son mieux. Les machines avec la plus grande précision détachent, tissent et emballent la divine substance. Les machinistes, ne semblent guère lassés de ce spectacle. L'extrême jouissance que l'on retire à boire un verre d'eau frais après l'effort, est la même que celle de ces hommes qui boivent du regard ce qui se passe sous leurs yeux. Clic clac clic clac, tic tac tic tac, le temps s'enfui avec pour seul compagne le mouvement perpétuel de ces engrenages qui s'arrêtent quand à bout de force, tombe le soleil, détrôné par la nuit. 19h, Un STOP retenti, les moteurs crachent leurs derniers milligrammes de vapeur. Ils toussotent quand soudain…. Jamais néant ne fut si bien illustré. Plus rien, les hommes s'en vont, fatigués. Les machines, elles, n'attendent qu'une chose: qu'on les ramène à la vie.
Il est drôle de découvrir comment, même l'industrialisation, qui fait part évidente de la production de coton, peut-être pratiquée avec respect, et passion. Ces hommes ont véritablement une chance de se trouver là, et d'accomplir cette tache, qui pourrait sembler, avec le recul, abrutissante comme celles du fordisme de la belle époque, mais ici c'est un tout autre atmosphère qui reigne en maitre sur la machinerie.
LE SAVIEZ-VOUS ?
150 tonnes de coton biologique vont être égrenées, nettoyées et conditionnées dans des sacs de 186 à 220 kg, à l’usine de Mr Culturak.
Ce Coton, cultivé sans engrais ni pesticides chimiques, est produit dans 4 localités de Madagascar que sont : Sègue, Fada, La pic et Nusse. Des techniciens et agronomes sont affectés dans ces zones de production pour contrôler toutes les étapes de la production et faire respecter les règles de l’agriculture biologique.
18 mai 2010 à 23:56
wesh j'ai tro les glande, mwa jabite dans le limouzinc et y a pas de taf c'est la zermi zarma
19 mai 2010 à 01:11
Obligé de vendre du shiiiiit