[Reportage] "Coton de Madagascar" Jour 4. Le départ.

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Au petit matin, alors que la rosée donnait à ce paysage des reflets, des tons froids contrastant avec la nature chaude de l’endroit, je me suis en allé. J’avais, trop de peine pour me présenter face à Culturak et à sa famille, avec qui les adieux de la veille furent déjà assez difficile. J’embarquais donc dans un taxi, certes local, ou l’aspect chaleureux que je venais de côtoyer durant plusieurs jours continuer à faire effet. Ce chauffeur m’expliquait qu’il s’appelait Mr Lenoir, et qu’il était passionné par le hacki, un jeu consistant à jongler avec une petite balle. C’est drôle comme ici, le travail n’est pas une peine. Certes, les taux de chômage peuvent expliquer cela, mais tout de même, il semble que la façon dont l’effort est appréhendé est différente. Tout comme la proximité faite avec le client, le collègue…
Alors que cet homme me racontait sa vie, je m’engouffrai dans un silence, et contemplais ces paysages qui disparaissaient devant mes yeux. Les retrouverais-je un jour ? Je ne le sais pas, mais je sais que je ressentirais ce panorama, cette chaleur locale aussi bien météorologique qu’amicale, je la ressentirais lorsque je serais confronté à ce coton, c’est or blanc, qui représente parfaitement le paysage qui s’offre a moi.
Puis, arrivé à l’aéroport, alors que je me dirigeais plus triste que jamais pour enregistrer mes bagages, j’entendis une voix.
« Eh attends ».
C’était Mr Culturak, avec son fils unijambiste. Noyé par ma joie et ma surprise, je ne pris même pas le temps d’imaginer la peine qu’il s’était donné pour venir me retrouver.
On a parlé, on s’est promis de s’écrire, et surtout, de se revoir.
La douce voix de la « femme des hauts parleur » comme l’appelait Mr Culturak, me rappela à l’ordre une dernière fois. Un dernier au revoir, non, un « a bientôt », car notre amitié continuera dans un échange épistolaire, et je le sais, dans de futures rencontres.

[Reportage] "Coton de Madagascar" Jour 3.

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Dans l'usine, tout n'est que machinerie, une symphonie de clic, un festival de clac. Les rouages tournent au rythme de ces aiguilles effrénées. On extrait méthodiquement le coton de sa fleur. On l'effleure, on le traite avec émoi. Chacun y va de son mieux. Les machines avec la plus grande précision détachent, tissent et emballent la divine substance. Les machinistes, ne semblent guère lassés de ce spectacle. L'extrême jouissance que l'on retire à boire un verre d'eau frais après l'effort, est la même que celle de ces hommes qui boivent du regard ce qui se passe sous leurs yeux. Clic clac clic clac, tic tac tic tac, le temps s'enfui avec pour seul compagne le mouvement perpétuel de ces engrenages qui s'arrêtent quand à bout de force, tombe le soleil, détrôné par la nuit. 19h, Un STOP retenti, les moteurs crachent leurs derniers milligrammes de vapeur. Ils toussotent quand soudain…. Jamais néant ne fut si bien illustré. Plus rien, les hommes s'en vont, fatigués. Les machines, elles, n'attendent qu'une chose: qu'on les ramène à la vie.

Il est drôle de découvrir comment, même l'industrialisation, qui fait part évidente de la production de coton, peut-être pratiquée avec respect, et passion. Ces hommes ont véritablement une chance de se trouver là, et d'accomplir cette tache, qui pourrait sembler, avec le recul, abrutissante comme celles du fordisme de la belle époque, mais ici c'est un tout autre atmosphère qui reigne en maitre sur la machinerie.

LE SAVIEZ-VOUS ?

150 tonnes de coton biologique vont être égrenées, nettoyées et conditionnées dans des sacs de 186 à 220 kg, à l’usine de Mr Culturak.

Ce Coton, cultivé sans engrais ni pesticides chimiques, est produit dans 4 localités de Madagascar que sont : Sègue, Fada, La pic et Nusse. Des techniciens et agronomes sont affectés dans ces zones de production pour contrôler toutes les étapes de la production et faire respecter les règles de l’agriculture biologique.

Fairwell...

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Sous la marque Fairwell®, PRACTOL & GAMBLER propose une approche globale et novatrice qui couvre toutes les étapes de la chaîne de fabrication. De la matière première à la livraison, Fairwell® s'engage à 100% dans la démarche de développement durable:

• En choisissant des matières premières durables
(coton bio, coton équitable, pet recyclé, …)

• en travaillant avec les filières labélisées et
contrôlées (Max Havelaar, GOTS)

• en privilégiant le transport par bateau

• en apportant une prestation conseil personnalisée

Le coton est cultivé dans différentes parties du monde mais dans des fermes contrôlés pour être sur d'avoir du coton bio, nous trouvons des fermes à coton:

• Portugal
• France
• Tunisie
• Turquie
• Inde
• Chine
• Taïwan
• Madagascar
• Mali
• Burkina faso
Dans le but d’offrir une plus grande transparence de ses produits, la société PRACTOL & GAMBEL en collaboration avec un institut de recherche, développe un outil de traçabilité des produits textiles, qui
garantit un suivi de la matière première jusqu’au produit fini, en passant par toutes les étapes de transformation.
L’objectif est d’une part, d’assurer un suivi fiable de ces informations aux différents acteurs de la chaînede production, en amont comme en aval et, d’autre part, de proposer au consommateur final en bout de
chaîne, un accès direct à ces informations à l’aide deson téléphone portable. Ce principe ce nomme le FAIR TRACE.

Pour véhiculer votre image avec talent et créativité, tout en respectant la philosophie du développement durable : ce produit est fait pour vous.


PRACTOR & GAMBEL a décidé de produire du vêtement d'image de qualité.
Sur son marché d'origine, l’Europe, PRACTOR & GAMBEL espère devenir le véritable partenaire d'entreprise internationales et de collectivités
importantes dont les exigences portent sur la fiabilité du service, la qualité des produits et le respect des normes sociales et environnementales.